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A la croisée des chemins et face aux chocs des ignorances et des dérives rampantes …nous devons puiser au plus profond de nous-mêmes pour affronter les périls et construire l’avenir pour parler comme El Hadj Ibrahima Sall dans son ouvrage intitulé ‘’Demain, la république’’. Nous jeunes, notre salut est d’aller à la recherche des connaissances de toutes natures. Ainsi, le prophète Mohammed ‘’PSL’’ dixit : « il faut aller jusqu’en chine pour puiser de la connaissance ». C’est ainsi que parlé de politique publique de la culture devient une chose pertinente dans ce forum. Cela nous permettra de pouvoir valser dans de domaines différents dans le seul but d’acquérir de la connaissance.

 

La culture est un facteur d’expression de la liberté et de la démocratie. Elle est le ciment de l’unité nationale. Elle favorise le développement de la coopération internationale à travers les échanges culturels. Si on interroge Edward Taylor, la culture se définit selon lui :’’ comme ce tout complexe qui regroupe les traditions, les coutumes, les mœurs, les lois, la religion, les arts et toute autre capacité et habitude acquise par l’homme en tant que membre d’une société’’. Ainsi, Souleymane NGOM conseillé au prés du ministre de la culture au Sénégal définit la politique culturelle comme : « l’ensemble des schémas, des programmes, des orientations, des actions qu’un Etat ou une institution doit mener comme décision et programmation en son sein et à l’extérieur pour définir et signifier son identité et sa personnalité comme apports à l’humanité ». Afin de faciliter la compréhension, l’idée sera de faire l’étalage de l’état des lieux de la politique culturelle du Sénégal des indépendances à nos jours.

De la culture d’un peuple, émane donc sa politique culturelle. Celle-ci existe au Sénégal depuis l’Indépendance en 1960 sous le règne de Senghor (1960-1980), puis celui d’Abdou Diouf (1981-2000), avec Me Abdoulaye WADE, 3ème président de la République du Sénégal à la faveur de l’alternance démocratique survenue le 19 mars 2000. Elle continue avec Macky Sall de 2012 jusqu'à nos jours. La politique culturelle porte l’empreinte particulière de ces quatre acteurs successifs et symbolisée par des contextes, des visions et des moyens et volontés propres à chacun d’eux.

Le combat pour la défense et l’illustration des valeurs de civilisation du monde noir pour lequel L. S. SENGHOR s’est particulièrement distingué, allait tracer l’ouverture et représentait alors le diptyque qui allait symboliser, à notre accession à l’Indépendance. Senghor avait depuis le début compris l’importance de la culture.  Lui-même avait axé sa politique culturelle sur l’enracinement et l’ouverture .N’est ce pas lui qui disait que la culture est au début et à la fin du développement ?

La culture n’occupée pas une place de choix lors du règne du président Diouf. Même si on l’accorde l’Elaboration d’une Charte Culturelle nationale  (de 1983 à 1988) le contexte dans lequel était élaborée la charte culturelle ne permettait pas de la dérouler. C’était entre 1987 et 1989 quand il y a eu l’année blanche au Sénégal et les évènements en Mauritanie. Seulement, des éléments de la charte sont revenus à plusieurs reprises et à différents niveaux.. Sous l’impulsion des programmes d’ajustement structurel de 1981 a 1999, l’Etat a été obligé de se restructurer et sur cette politique d’Ajustement structurel, la culture n’était pas bien prise en compte. Donc, on peut dire qu’ici par manque de budget la culture était considérée comme le parent pauvre malgré des efforts fournis par le président Diouf.

 

C’est avec l’alternance en 2000 que l’on voit un budget de la culture du Sénégal de plus en plus important d’où le retour du FESMAN. Le président Wade était à l’origine de beaucoup d’avancé au niveau de la culture. C’est d’ailleurs ce qui explique la réalisation de plusieurs projets : La Place du Souvenir Africain, Organisation du 3ème Festival Mondial des Arts Négres  du 10 au 31Décembre 2010, Inauguration du Monument de la Renaissance africaine le 03 Avril 2010, Inauguration du Grand Théâtre le 03 Avril 2011…,c’est avec lui aussi qu’a été ressuscité l’organisation du grand prix du Chef de l’Etat des Arts et des Lettres. Le seul hic qu’on trouve avec le règne de Wade est l’instabilité dans le choix des hommes c’est ce qui explique la valse au niveau du ministère de la culture.

Avec le président Maky Sall, on voit une continuité de l’héritage du président Wade avec bien sur quelque changements on lui doit le récent agrément de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), qui vient remplacer le Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA). Ainsi, le président Maky Sall soutient que : « L’urgence est réelle, de vivre et de s’approprier davantage cette diversité culturelle nationale manifeste, porteuse d’émergence pour notre pays ». Avec le regime du président Sall nous avons la présence d’un agenda culturel dont L’ambition, à travers cet agenda, est de faire découvrir le Sénégal dans la globalité et la symbiose de ses ressources naturelles et humaines, culturelles et économiques comme le soutient le ministre de la culture et de la communication Mbagnick NDIAYE . Chaque président à sa vision propre de la culture pour dire que  la politique culturelle émane de la vision de l’état en place.

Ainsi, comme que la question de la fragilisation de la diversité des cultures à l’échelle

Planétaire s’est récemment imposée comme l’un des enjeux les plus

Préoccupants de notre époque surtout avec l’ère de la mondialisation ou je dirai de la globalisation des cultures. Le développement des politiques culturelles devient un enjeu majeur pour la sauvegarde et la promotion de nos cultures.

Pour terminer, j’invite à tout un chacun de faire une délectation sur les dits de l’éminent professeur et homme de science je veux nommer le docteur Cheikh Anta Diop qui nous invitait à arracher notre patrimoine culturel. Mais avec cela il serait plus pertinent après avoir arraché ce patrimoine (langue, arts, rites, coutumes, valeurs, mœurs…) de faire sa promotion tout en le sauvegardant jalousement. Une boutade nous dit que la culture est l’art d’être moins bête que son père.

 

 

 

Sources :

La politique culturelle du Sénégal de Senghor à nos jours : Souleymane NGOM Octobre 2011.

Philippe Poirrier (dir.), Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde. 1945-2011, Paris, La Documentation française, 2011, p. 13-18.

Diversité culturelle et mondialisation Danic Parenteau École d’études politiques, Université d’Ottawa

danic@parenteau.info

Agenda culturel et touristique national Ministère de la Culture et de la Communication Ministère du Tourisme et des Transports Aériens 2015

A la croisée des chemins et face aux chocs des ignorances et des dérives rampantes …nous devons puiser au plus profond de nous-mêmes pour affronter les périls et construire l’avenir pour parler comme El Hadj Ibrahima Sall dans son ouvrage intitulé ‘’Demain, la république’’. Nous jeunes, notre salut est d’aller à la recherche des connaissances de toutes natures. Ainsi, le prophète Mohammed ‘’PSL’’ dixit : « il faut aller jusqu’en chine pour puiser de la connaissance ». C’est ainsi que parlé de politique publique de la culture devient une chose pertinente dans ce forum. Cela nous permettra de pouvoir valser dans de domaines différents dans le seul but d’acquérir de la connaissance.

 

La culture est un facteur d’expression de la liberté et de la démocratie. Elle est le ciment de l’unité nationale. Elle favorise le développement de la coopération internationale à travers les échanges culturels. Si on interroge Edward Taylor, la culture se définit selon lui :’’ comme ce tout complexe qui regroupe les traditions, les coutumes, les mœurs, les lois, la religion, les arts et toute autre capacité et habitude acquise par l’homme en tant que membre d’une société’’. Ainsi, Souleymane NGOM conseillé au prés du ministre de la culture au Sénégal définit la politique culturelle comme : « l’ensemble des schémas, des programmes, des orientations, des actions qu’un Etat ou une institution doit mener comme décision et programmation en son sein et à l’extérieur pour définir et signifier son identité et sa personnalité comme apports à l’humanité ». Afin de faciliter la compréhension, l’idée sera de faire l’étalage de l’état des lieux de la politique culturelle du Sénégal des indépendances à nos jours.

De la culture d’un peuple, émane donc sa politique culturelle. Celle-ci existe au Sénégal depuis l’Indépendance en 1960 sous le règne de Senghor (1960-1980), puis celui d’Abdou Diouf (1981-2000), avec Me Abdoulaye WADE, 3ème président de la République du Sénégal à la faveur de l’alternance démocratique survenue le 19 mars 2000. Elle continue avec Macky Sall de 2012 jusqu'à nos jours. La politique culturelle porte l’empreinte particulière de ces quatre acteurs successifs et symbolisée par des contextes, des visions et des moyens et volontés propres à chacun d’eux.

Le combat pour la défense et l’illustration des valeurs de civilisation du monde noir pour lequel L. S. SENGHOR s’est particulièrement distingué, allait tracer l’ouverture et représentait alors le diptyque qui allait symboliser, à notre accession à l’Indépendance. Senghor avait depuis le début compris l’importance de la culture.  Lui-même avait axé sa politique culturelle sur l’enracinement et l’ouverture .N’est ce pas lui qui disait que la culture est au début et à la fin du développement ?

La culture n’occupée pas une place de choix lors du règne du président Diouf. Même si on l’accorde l’Elaboration d’une Charte Culturelle nationale  (de 1983 à 1988) le contexte dans lequel était élaborée la charte culturelle ne permettait pas de la dérouler. C’était entre 1987 et 1989 quand il y a eu l’année blanche au Sénégal et les évènements en Mauritanie. Seulement, des éléments de la charte sont revenus à plusieurs reprises et à différents niveaux.. Sous l’impulsion des programmes d’ajustement structurel de 1981 a 1999, l’Etat a été obligé de se restructurer et sur cette politique d’Ajustement structurel, la culture n’était pas bien prise en compte. Donc, on peut dire qu’ici par manque de budget la culture était considérée comme le parent pauvre malgré des efforts fournis par le président Diouf.

 

C’est avec l’alternance en 2000 que l’on voit un budget de la culture du Sénégal de plus en plus important d’où le retour du FESMAN. Le président Wade était à l’origine de beaucoup d’avancé au niveau de la culture. C’est d’ailleurs ce qui explique la réalisation de plusieurs projets : La Place du Souvenir Africain, Organisation du 3ème Festival Mondial des Arts Négres  du 10 au 31Décembre 2010, Inauguration du Monument de la Renaissance africaine le 03 Avril 2010, Inauguration du Grand Théâtre le 03 Avril 2011…,c’est avec lui aussi qu’a été ressuscité l’organisation du grand prix du Chef de l’Etat des Arts et des Lettres. Le seul hic qu’on trouve avec le règne de Wade est l’instabilité dans le choix des hommes c’est ce qui explique la valse au niveau du ministère de la culture.

Avec le président Maky Sall, on voit une continuité de l’héritage du président Wade avec bien sur quelque changements on lui doit le récent agrément de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), qui vient remplacer le Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA). Ainsi, le président Maky Sall soutient que : « L’urgence est réelle, de vivre et de s’approprier davantage cette diversité culturelle nationale manifeste, porteuse d’émergence pour notre pays ». Avec le regime du président Sall nous avons la présence d’un agenda culturel dont L’ambition, à travers cet agenda, est de faire découvrir le Sénégal dans la globalité et la symbiose de ses ressources naturelles et humaines, culturelles et économiques comme le soutient le ministre de la culture et de la communication Mbagnick NDIAYE . Chaque président à sa vision propre de la culture pour dire que  la politique culturelle émane de la vision de l’état en place.

Ainsi, comme que la question de la fragilisation de la diversité des cultures à l’échelle

Planétaire s’est récemment imposée comme l’un des enjeux les plus

Préoccupants de notre époque surtout avec l’ère de la mondialisation ou je dirai de la globalisation des cultures. Le développement des politiques culturelles devient un enjeu majeur pour la sauvegarde et la promotion de nos cultures.

Pour terminer, j’invite à tout un chacun de faire une délectation sur les dits de l’éminent professeur et homme de science je veux nommer le docteur Cheikh Anta Diop qui nous invitait à arracher notre patrimoine culturel. Mais avec cela il serait plus pertinent après avoir arraché ce patrimoine (langue, arts, rites, coutumes, valeurs, mœurs…) de faire sa promotion tout en le sauvegardant jalousement. Une boutade nous dit que la culture est l’art d’être moins bête que son père.

 

 

 

Sources :

La politique culturelle du Sénégal de Senghor à nos jours : Souleymane NGOM Octobre 2011.

Philippe Poirrier (dir.), Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde. 1945-2011, Paris, La Documentation française, 2011, p. 13-18.

Diversité culturelle et mondialisation Danic Parenteau École d’études politiques, Université d’Ottawa

danic@parenteau.info

Agenda culturel et touristique national Ministère de la Culture et de la Communication Ministère du Tourisme et des Transports Aériens 2015

A la croisée des chemins et face aux chocs des ignorances et des dérives rampantes …nous devons puiser au plus profond de nous-mêmes pour affronter les périls et construire l’avenir pour parler comme El Hadj Ibrahima Sall dans son ouvrage intitulé ‘’Demain, la république’’. Nous jeunes, notre salut est d’aller à la recherche des connaissances de toutes natures. Ainsi, le prophète Mohammed ‘’PSL’’ dixit : « il faut aller jusqu’en chine pour puiser de la connaissance ». C’est ainsi que parlé de politique publique de la culture devient une chose pertinente dans ce forum. Cela nous permettra de pouvoir valser dans de domaines différents dans le seul but d’acquérir de la connaissance.

 

La culture est un facteur d’expression de la liberté et de la démocratie. Elle est le ciment de l’unité nationale. Elle favorise le développement de la coopération internationale à travers les échanges culturels. Si on interroge Edward Taylor, la culture se définit selon lui :’’ comme ce tout complexe qui regroupe les traditions, les coutumes, les mœurs, les lois, la religion, les arts et toute autre capacité et habitude acquise par l’homme en tant que membre d’une société’’. Ainsi, Souleymane NGOM conseillé au prés du ministre de la culture au Sénégal définit la politique culturelle comme : « l’ensemble des schémas, des programmes, des orientations, des actions qu’un Etat ou une institution doit mener comme décision et programmation en son sein et à l’extérieur pour définir et signifier son identité et sa personnalité comme apports à l’humanité ». Afin de faciliter la compréhension, l’idée sera de faire l’étalage de l’état des lieux de la politique culturelle du Sénégal des indépendances à nos jours.

De la culture d’un peuple, émane donc sa politique culturelle. Celle-ci existe au Sénégal depuis l’Indépendance en 1960 sous le règne de Senghor (1960-1980), puis celui d’Abdou Diouf (1981-2000), avec Me Abdoulaye WADE, 3ème président de la République du Sénégal à la faveur de l’alternance démocratique survenue le 19 mars 2000. Elle continue avec Macky Sall de 2012 jusqu'à nos jours. La politique culturelle porte l’empreinte particulière de ces quatre acteurs successifs et symbolisée par des contextes, des visions et des moyens et volontés propres à chacun d’eux.

Le combat pour la défense et l’illustration des valeurs de civilisation du monde noir pour lequel L. S. SENGHOR s’est particulièrement distingué, allait tracer l’ouverture et représentait alors le diptyque qui allait symboliser, à notre accession à l’Indépendance. Senghor avait depuis le début compris l’importance de la culture.  Lui-même avait axé sa politique culturelle sur l’enracinement et l’ouverture .N’est ce pas lui qui disait que la culture est au début et à la fin du développement ?

La culture n’occupée pas une place de choix lors du règne du président Diouf. Même si on l’accorde l’Elaboration d’une Charte Culturelle nationale  (de 1983 à 1988) le contexte dans lequel était élaborée la charte culturelle ne permettait pas de la dérouler. C’était entre 1987 et 1989 quand il y a eu l’année blanche au Sénégal et les évènements en Mauritanie. Seulement, des éléments de la charte sont revenus à plusieurs reprises et à différents niveaux.. Sous l’impulsion des programmes d’ajustement structurel de 1981 a 1999, l’Etat a été obligé de se restructurer et sur cette politique d’Ajustement structurel, la culture n’était pas bien prise en compte. Donc, on peut dire qu’ici par manque de budget la culture était considérée comme le parent pauvre malgré des efforts fournis par le président Diouf.

 

C’est avec l’alternance en 2000 que l’on voit un budget de la culture du Sénégal de plus en plus important d’où le retour du FESMAN. Le président Wade était à l’origine de beaucoup d’avancé au niveau de la culture. C’est d’ailleurs ce qui explique la réalisation de plusieurs projets : La Place du Souvenir Africain, Organisation du 3ème Festival Mondial des Arts Négres  du 10 au 31Décembre 2010, Inauguration du Monument de la Renaissance africaine le 03 Avril 2010, Inauguration du Grand Théâtre le 03 Avril 2011…,c’est avec lui aussi qu’a été ressuscité l’organisation du grand prix du Chef de l’Etat des Arts et des Lettres. Le seul hic qu’on trouve avec le règne de Wade est l’instabilité dans le choix des hommes c’est ce qui explique la valse au niveau du ministère de la culture.

Avec le président Maky Sall, on voit une continuité de l’héritage du président Wade avec bien sur quelque changements on lui doit le récent agrément de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), qui vient remplacer le Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA). Ainsi, le président Maky Sall soutient que : « L’urgence est réelle, de vivre et de s’approprier davantage cette diversité culturelle nationale manifeste, porteuse d’émergence pour notre pays ». Avec le regime du président Sall nous avons la présence d’un agenda culturel dont L’ambition, à travers cet agenda, est de faire découvrir le Sénégal dans la globalité et la symbiose de ses ressources naturelles et humaines, culturelles et économiques comme le soutient le ministre de la culture et de la communication Mbagnick NDIAYE . Chaque président à sa vision propre de la culture pour dire que  la politique culturelle émane de la vision de l’état en place.

Ainsi, comme que la question de la fragilisation de la diversité des cultures à l’échelle

Planétaire s’est récemment imposée comme l’un des enjeux les plus

Préoccupants de notre époque surtout avec l’ère de la mondialisation ou je dirai de la globalisation des cultures. Le développement des politiques culturelles devient un enjeu majeur pour la sauvegarde et la promotion de nos cultures.

Pour terminer, j’invite à tout un chacun de faire une délectation sur les dits de l’éminent professeur et homme de science je veux nommer le docteur Cheikh Anta Diop qui nous invitait à arracher notre patrimoine culturel. Mais avec cela il serait plus pertinent après avoir arraché ce patrimoine (langue, arts, rites, coutumes, valeurs, mœurs…) de faire sa promotion tout en le sauvegardant jalousement. Une boutade nous dit que la culture est l’art d’être moins bête que son père.

 

 

 

Sources :

La politique culturelle du Sénégal de Senghor à nos jours : Souleymane NGOM Octobre 2011.

Philippe Poirrier (dir.), Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde. 1945-2011, Paris, La Documentation française, 2011, p. 13-18.

Diversité culturelle et mondialisation Danic Parenteau École d’études politiques, Université d’Ottawa

danic@parenteau.info

Agenda culturel et touristique national Ministère de la Culture et de la Communication Ministère du Tourisme et des Transports Aériens 2015

A la croisée des chemins et face aux chocs des ignorances et des dérives rampantes …nous devons puiser au plus profond de nous-mêmes pour affronter les périls et construire l’avenir pour parler comme El Hadj Ibrahima Sall dans son ouvrage intitulé ‘’Demain, la république’’. Nous jeunes, notre salut est d’aller à la recherche des connaissances de toutes natures. Ainsi, le prophète Mohammed ‘’PSL’’ dixit : « il faut aller jusqu’en chine pour puiser de la connaissance ». C’est ainsi que parlé de politique publique de la culture devient une chose pertinente dans ce forum. Cela nous permettra de pouvoir valser dans de domaines différents dans le seul but d’acquérir de la connaissance.

 

La culture est un facteur d’expression de la liberté et de la démocratie. Elle est le ciment de l’unité nationale. Elle favorise le développement de la coopération internationale à travers les échanges culturels. Si on interroge Edward Taylor, la culture se définit selon lui :’’ comme ce tout complexe qui regroupe les traditions, les coutumes, les mœurs, les lois, la religion, les arts et toute autre capacité et habitude acquise par l’homme en tant que membre d’une société’’. Ainsi, Souleymane NGOM conseillé au prés du ministre de la culture au Sénégal définit la politique culturelle comme : « l’ensemble des schémas, des programmes, des orientations, des actions qu’un Etat ou une institution doit mener comme décision et programmation en son sein et à l’extérieur pour définir et signifier son identité et sa personnalité comme apports à l’humanité ». Afin de faciliter la compréhension, l’idée sera de faire l’étalage de l’état des lieux de la politique culturelle du Sénégal des indépendances à nos jours.

De la culture d’un peuple, émane donc sa politique culturelle. Celle-ci existe au Sénégal depuis l’Indépendance en 1960 sous le règne de Senghor (1960-1980), puis celui d’Abdou Diouf (1981-2000), avec Me Abdoulaye WADE, 3ème président de la République du Sénégal à la faveur de l’alternance démocratique survenue le 19 mars 2000. Elle continue avec Macky Sall de 2012 jusqu'à nos jours. La politique culturelle porte l’empreinte particulière de ces quatre acteurs successifs et symbolisée par des contextes, des visions et des moyens et volontés propres à chacun d’eux.

Le combat pour la défense et l’illustration des valeurs de civilisation du monde noir pour lequel L. S. SENGHOR s’est particulièrement distingué, allait tracer l’ouverture et représentait alors le diptyque qui allait symboliser, à notre accession à l’Indépendance. Senghor avait depuis le début compris l’importance de la culture. Lui-même avait axé sa politique culturelle sur l’enracinement et l’ouverture .N’est ce pas lui qui disait que la culture est au début et à la fin du développement ?

La culture n’occupée pas une place de choix lors du règne du président Diouf. Même si on l’accorde l’Elaboration d’une Charte Culturelle nationale (de 1983 à 1988) le contexte dans lequel était élaborée la charte culturelle ne permettait pas de la dérouler. C’était entre 1987 et 1989 quand il y a eu l’année blanche au Sénégal et les évènements en Mauritanie. Seulement, des éléments de la charte sont revenus à plusieurs reprises et à différents niveaux.. Sous l’impulsion des programmes d’ajustement structurel de 1981 a 1999, l’Etat a été obligé de se restructurer et sur cette politique d’Ajustement structurel, la culture n’était pas bien prise en compte. Donc, on peut dire qu’ici par manque de budget la culture était considérée comme le parent pauvre malgré des efforts fournis par le président Diouf.

 

C’est avec l’alternance en 2000 que l’on voit un budget de la culture du Sénégal de plus en plus important d’où le retour du FESMAN. Le président Wade était à l’origine de beaucoup d’avancé au niveau de la culture. C’est d’ailleurs ce qui explique la réalisation de plusieurs projets : La Place du Souvenir Africain, Organisation du 3ème Festival Mondial des Arts Négres du 10 au 31Décembre 2010, Inauguration du Monument de la Renaissance africaine le 03 Avril 2010, Inauguration du Grand Théâtre le 03 Avril 2011…,c’est avec lui aussi qu’a été ressuscité l’organisation du grand prix du Chef de l’Etat des Arts et des Lettres. Le seul hic qu’on trouve avec le règne de Wade est l’instabilité dans le choix des hommes c’est ce qui explique la valse au niveau du ministère de la culture.

Avec le président Maky Sall, on voit une continuité de l’héritage du président Wade avec bien sur quelque changements on lui doit le récent agrément de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), qui vient remplacer le Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA). Ainsi, le président Maky Sall soutient que : « L’urgence est réelle, de vivre et de s’approprier davantage cette diversité culturelle nationale manifeste, porteuse d’émergence pour notre pays ». Avec le regime du président Sall nous avons la présence d’un agenda culturel dont L’ambition, à travers cet agenda, est de faire découvrir le Sénégal dans la globalité et la symbiose de ses ressources naturelles et humaines, culturelles et économiques comme le soutient le ministre de la culture et de la communication Mbagnick NDIAYE . Chaque président à sa vision propre de la culture pour dire que la politique culturelle émane de la vision de l’état en place.

Ainsi, comme que la question de la fragilisation de la diversité des cultures à l’échelle

Planétaire s’est récemment imposée comme l’un des enjeux les plus

Préoccupants de notre époque surtout avec l’ère de la mondialisation ou je dirai de la globalisation des cultures. Le développement des politiques culturelles devient un enjeu majeur pour la sauvegarde et la promotion de nos cultures.

Pour terminer, j’invite à tout un chacun de faire une délectation sur les dits de l’éminent professeur et homme de science je veux nommer le docteur Cheikh Anta Diop qui nous invitait à arracher notre patrimoine culturel. Mais avec cela il serait plus pertinent après avoir arraché ce patrimoine (langue, arts, rites, coutumes, valeurs, mœurs…) de faire sa promotion tout en le sauvegardant jalousement. Une boutade nous dit que la culture est l’art d’être moins bête que son père.

 

 

 

Sources :

La politique culturelle du Sénégal de Senghor à nos jours : Souleymane NGOM Octobre 2011.

Philippe Poirrier (dir.), Pour une histoire des politiques culturelles dans le monde. 1945-2011, Paris, La Documentation française, 2011, p. 13-18.

Diversité culturelle et mondialisation Danic Parenteau École d’études politiques, Université d’Ottawa

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